Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Langelier, Charles

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Synthèse

Né à Sainte-Rosalie, le 23 août 1850, Charles Langelier est le fils de Louis-Sébastien Langelier, cultivateur, et de Julie-Esther Casault.

Langelier étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe, au séminaire de Québec et à l'Université Laval. Ayant complété sa cléricature auprès de son frère, François Langelier, il est admis à la pratique du droit en 1875.

En juillet 1899, Langelier est créé conseil en loi de la reine. Il exerce sa profession d'avocat à Québec et est associé notamment avec son frère. Il est également membre du Conseil du Barreau de Québec et rédacteur des Rapports judiciaires de Québec. En 1901, il devient shérif du district de Québec, puis en 1910, il est juge à la Cour des sessions de la paix.

De 1878 à 1881, Langelier est député libéral de Montmorency à l'Assemblée législative de la province de Québec. Après quelques tentatives infructueuses, il revient en politique en 1887, cette fois à la Chambre des communes, mais toujours sous les couleurs libérales dans Montmorency. De retour à l'Assemblée législative en 1890, il reprend son siège de Montmorency et entre au Conseil exécutif. Il est président du Conseil dans le cabinet d'Honoré Mercier, de juin à septembre 1890, puis secrétaire et registraire dans le même cabinet d'août 1890 à décembre 1891. De 1898 à 1901, il représente Lévis à la législature provinciale.

Langelier s'intéresse également au journalisme et collabore à plusieurs périodiques. Il est copropriétaire et coéditeur de L'Électeur, avec Ernest Pacaud, de 1883 à 1886. Il s'agit alors du principal journal de tendance libérale de la ville de Québec.

Il a notamment publié Éloge de l'agriculture (1891), Lord Russel de Killowen à Québec (1896), John Buckworth Parkin, avocat et conseil de la reine (1897), Souvenirs politiques de 1878 à 1890, récits, études et portraits (1909), La Confédération, sa genèse, son établissement (1916) et La procédure criminelle d'après le code et la jurisprudence (1916).

Il est décédé à Québec, le 7 février 1920. Il est inhumé dans le cimetière Saint-Charles.

Il avait épousé, en 1882, Marie-Louise-Georgianna-Lucille Larue, fille de Thomas-Georges Larue, percepteur du Revenu provincial, et d'Hélène-Marie-Louise Guénette.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • DÉSILETS, Andrée. « Langelier, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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