Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Rocheleau dit Lespérance, Pierre

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Lespérance, Pierre

Date :

  • 1819‑12‑19 – 1882‑04‑23

Occupation :

  • Orfèvre
  • Peintre / illustrateur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (24)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 19 décembre 1819 à Québec, Pierre Rocheleau dit Lespérance est le fils d'André Rocheleau dit Lespérance, menuisier, et de Charlotte Sasseville.

De 1836 à 1839, Lespérance fait l'apprentissage de l'orfèvrerie auprès de Laurent Amiot. Après la mort de ce dernier, en 1839, il complète probablement sa formation avec François Sasseville, son oncle. Les deux hommes collaborent ensuite jusqu'au décès de Sasseville, en 1864; la nature de leurs liens professionnels est cependant mal définie. Ensemble, ils remportent un prix à l'exposition industrielle provinciale de Montréal en 1850. Ensuite, vers 1852, les deux orfèvres installent leur atelier sur la côte du Palais, probablement dans le même local. À cette époque, Lespérance est considéré comme un pionnier du procédé de galvanoplastie, utilisé pour la dorure et sa production est principalement du domaine de l'orfèvrerie religieuse.

En 1864, Lespérance reprend l'atelier qui appartenait à son oncle. L'orfèvre diversifie la production en apprenant le dessin et l'aquarelle auprès de John Murray. De plus, au-delà de l'orfèvrerie religieuse, il réalise deux pièces d'orfèvrerie commémorative qui établissent sa célébrité. La première, réalisée en 1864, est une réplique miniature du monument aux Braves, de Québec, destinée au consul de France, le baron Charles-Henri-Philippe Gauldrée-Boileau. La seconde est une truelle symbolique pour la pose de la pierre angulaire de la porte Kent, offerte à la princesse Louise en 1879.

À compter de 1864, Lespérance complète la formation d'Ambroise-Adhémar Lafrance, auparavant apprenti de Sasseville. Après le décès de son second maître, Lafrance reprend l'atelier et continue de l'opérer sous le nom de Lespérance. Ils sont les derniers représentants de l'orfèvrerie religieuse traditionnelle de la ville de Québec.

Il est décédé à Québec le 23 avril 1882.

Il avait épousé, en 1865, Catherine Bélanger; puis en 1870, Elizabeth Hill.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DEROME, Robert et Sylvio NORMAND. « Lespérance (Rocheleau, dit Lespérance), Pierre ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.

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