Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Banque canadienne nationale

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Édifice de la Banque nationale

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1965 – 1967 (Construction)

Thématique :

  • Patrimoine de la modernité

Usage :

  • Services et institutions (Banques)
  • Services et institutions (Immeubles de bureaux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (5)

Voir la liste

Images

Carte

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Déclaration Situé dans un site patrimonial Gouvernement du Québec 1964-01-08

Transfert de responsabilité

  • Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Montréal), 2017-09-21
    Prise d'effet : 2018-09-21
 

Haut de la page

Informations historiques

La construction atteint des chiffres records à Montréal en 1965. On y investit pour 300 millions de dollars, dépassant ainsi les 244 millions de l'année précédente. Montréal est en pleine ébullition et, depuis dix ans, les nouveaux édifices changent rapidement le profil de la ville : l'hôtel Queen Elizabeth, l'aérogare de Dorval, l'édifice d'Hydro-Québec, la Place des Arts, la place Ville-Marie, la place Victoria, l'Expo 67 , Habitat 67, la place Bonaventure. De plus, de grandes voies rapides de communication sillonnent maintenant Montréal et sa région : l'autoroute des Laurentides, la Métropolitaine, l'autoroute Ville-Marie, le pont tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine, sans parler du métro ou de la voie maritime du Saint-Laurent. Le Vieux-Montréal participe aussi à ce boom immobilier. La Presse et le Montreal Star rajeunissant leurs équipements, ces deux journaux y construisent des édifices modernes rattachés à leurs bâtiments déjà existants. À quelques pas du nouvel édifice de La Presse, le chantier du nouveau palais de justice s'ouvre.

La tour de la Banque canadienne nationale est donc mise en chantier dans ce contexte d'effervescence économique et immobilière. Le dévoilement de la maquette de cet édifice se fait en janvier 1963. Ce gratte-ciel occupera le quadrilatère bordé par les rues Saint-François-Xavier, Saint-Jacques, Notre-Dame et la place d'Armes. L'année suivante, la Banque canadienne nationale termine l'achat des terrains et bâtiments de ce secteur. Les travaux commencent au printemps 1965 et nécessitent la démolition de tous les édifices qui y étaient établis, dont celui de la Banque canadienne nationale qui était logée au coin de Saint-François-Xavier et Notre-Dame depuis 1875. Elle se nommait alors la Banque d'Hochelaga. Plusieurs édifices presque centenaires disparaissent pour laisser place à celui de la Banque canadienne nationale.

Au moment où la banque décide de construire cette tour, elle est la plus importante banque canadienne dominée par des intérêts canadiens-français. La BCN voulait se donner une image de marque et ancrer sa présence dans le quartier des affaires. Elle n'a pas voulu suivre le mouvement amorcé d'un exode immobilier vers l'ouest estimant que cette nouvelle construction stimulera la rénovation dans ce secteur de la ville.

Édifice fonctionnel de « style international », il se veut sobre pour ne pas détruire l'aspect historique du Vieux-Montréal. Le coût projeté est de 15 millions de dollars. Cette tour de 32 étages en verre et en panneaux de granit noir du lac Saint-Jean atteint une hauteur de 432 pieds, soit l'édifice le plus élevé du Vieux-Montréal. La structure est montée au rythme de deux étages par semaine grâce, entre autres, à la standardisation des détails architecturaux, l'utilisation de formes de métal et l'apport d'une technique accélérée du coulage du béton.

Cet édifice devient le siège social de la BCN qui occupe les 9 premiers étages; le rez-de-chaussée est réservé au service à la clientèle. Les sous-sols logent des stationnements et aussi des boutiques. Élément particulier, le coffre-fort recouvert de granit noir est situé hors de la structure de l'édifice. Reposant sur deux colonnes, il ne peut être atteint que de l'intérieur.

Une pierre du côté de la rue Notre-Dame porte l'inscription « Pierre angulaire posée par le cardinal Paul-Émile Léger le premier décembre MCMLXVII ». C'est la dernière apparition officielle du cardinal avant son départ pour l'Afrique quelques jours plus tard. L'édifice est inauguré officiellement le 26 octobre 1968.

Source : Ville de Montréal, 2007.

Haut de la page

Emplacement

Region administrative :

  • Montréal

MRC :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Arrondissement municipal :

  • Ville-Marie

Adresse :

  • 500, place d'Armes

Latitude :

  • 45° 30' 18.1"

Longitude :

  • -73° 33' 26.5"

Désignation cadastrale :

  • Lot 1 180 830

Haut de la page

Références

Liens Internet :

Notices bibliographiques :

  • DOUCET, Danielle, Conrad GALLANT, Sophie MANKOWSKI et France VANLAETHEM. Sur les traces du Montréal moderne et du domaine de l'Estérel. Bruxelles, CIVA en collaboration avec Docomomo-Québec, 2007. 217 p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013