Croix de chemin de la rue Saint-André

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Saint-André-Avellin)	2017-02-06

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La Croix de chemin de la rue Saint-André présente un intérêt patrimonial pour sa valeur ethnologique. « Nombreuses au Québec, les Croix de chemin font partie de notre patrimoine et tiennent leur existence de la foi de nos ancêtres. En ce sens, elles sont une valeur historique et ethnologique. Dans la MRC de Papineau, les Croix de chemin se font particulièrement nombreuses. Sises à des carrefours importants, ces Croix de chemin sont à la fois des lieux de rendez-vous et de rassemblement. Beaucoup de Croix de chemin au Québec sont des Croix de dévotion publique. La Croix de la rue Saint-André fait partie de ce groupe. Les gens des rangs et montées avoisinants s'y rencontrent pour échanger, prendre les nouvelles des uns et des autres et pour prier. Durant le mois de Marie (mai) par exemple, les gens se recueillent et chantent des cantiques en l'honneur de la Vierge Marie. D'autres fois, durant le mois du Rosaire (octobre), les fidèles, au pied de la Croix, récitent le chapelet. La Croix de chemin de la rue Saint-André est une Croix simple qui fait office de reposoir et de lieu de recueillement lors des processions qui quittent l'église paroissiale pour se rendre au Mont Saint-Joseph en pèlerinage.»

La Croix de chemin de la rue Saint-André présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. « Cette Croix, érigée au début des années 1920, sise en face de la résidence de l'ancien directeur d'écoles Joachim-Mastaï Robert, se distingue par son matériau de fabrication, le ciment, et par l'inscription gravée sur sa traverse : "Attachons-nous à la Croix". C'est grâce à la générosité du marchand Théo Corbeil, qui a fourni le ciment nécessaire à sa fabrication, que la Croix a pu être érigée. Notons que M. Corbeil a opéré un magasin général à Saint-André-Avellin de 1908 à 1919. En 1919, il cède son commerce à Oscar Quesnel et fonde un commerce de matériaux de construction en 1920. Il demeure propriétaire de ce commerce jusqu'à son décès en 1983. M. Corbeil a aussi été maire du village de Saint-André-Avellin de 1937 à 1947. En 1993, Cartier Mignault détache de sa propriété le petit terrain de 7,62 m. par 7,62 m. sur lequel est implanté(sic) la Croix. Il en fait don à la Corporation des affaires culturelles de Saint-André-Avellin. Depuis, la Corporation a restauré les bases de la Croix. Elle a confié cette tâche à l'artisan Jean-Louis St-Pierre. La Corporation s'occupe aussi de fleurir le site et de mettre en valeur la Croix. À l'été 2015, la restauration de la traverse de la Croix sera confiée à l'artisan Léandre Grondin. »


Source : Municipalité de Saint-André-Avellin, février 2017

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« Conditions d'acceptation des travaux

Les travaux exécutés sur le bien cité par règlement ne peuvent avoir pour effet d'altérer les éléments sur lesquels sont fondés sont(sic) intérêt patrimonial.

Les travaux devront viser à préserver ou à restaurer :
- La Croix de chemin en ciment.
- Le socle en ciment, protégé par de la maçonnerie (pierres et mortier).
- L'inscription, Attachons-nous à la Croix.
- Le panneau d'interprétation, un des éléments de la balade patrimoniale de Saint-André-Avellin, placé devant la Croix.

Les interventions possibles :
- Les interventions qui visent à restaurer et préserver la Croix de chemin et le panneau d'interprétation qui en présente l'historique.
- Les travaux d'entretien du site où est implantée la Croix, incluant l'entretien de l'aménagement horticole.
- La réparation ou le remplacement, à l'identique, des éléments endommagés. »

Source : Municipalité de Saint-André-Avellin, février 2017

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